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SECTION III – OF THE OBLIGATIONS OF HIM BY WHOM A DEPOSIT HAS BEEN MADE

Art. 28. He who has made a deposit is bound to reimburse the depository the money he has advanced for the safe keeping of the thing and to indemnify him for all that the deposit has cost him.
He is to indemnify the depository for the losses which the thing deposited may have occasioned him.
The depository may detain the deposit until repaid what he has advanced, and indemnified for his costs and losses, by the owner.

 

SECTION IV – OF THE NECESSARY DEPOSIT

Art. 29. The necessary deposit is that which had been compelled by some accident, such as fire, falling down of a house, pillage, shipwreck or other casualty.
The deposition on oath, or affirmation of a single competent or credible witness may be sufficient to prove a necessary deposit, even when the amount of the thing deposited exceeds five hundred dollars.

Art. 30. An Inn keeper is responsible, as depository, for the effects brought by travellers, who lodge at his house; the deposit of such effects is considered as a necessary deposit.

Art. 31. An inn-keeper is responsible for the effects brought by travellers, even though they were not delivered into his personal care.

Art. 32. He is responsible if any of the effects be stolen or damaged, either by his servants or agents or by strangers going and coming in the inn.

Art. 33. He is not responsible for what is stolen by force and arms or with exterior breaking open of doors, or by any other extraordinary violence.

Art. 34. The deposition on oath of affirmation of a single competent and credible witness as to the deposit at inns, may be admitted as a good proof, even when the value of the thing so deposited exceeds five hundred dollars, but the judge must admit this kind of proof in that case, with circumspection according to the circumstances of the fact and the condition of the parties.

 

CHAPTER III – OF SEQUESTRATION

 

SECTION I – OF ITS DIFFERENT SPECIES

Art. 35. Sequestration is either conventional or ordered by the judge.

 

SECTION II – OF THE CONVENTIONAL SEQUESTRATION

Art. 36. Sequestration is a kind of deposit which two or more persons engaged in litigation about any thing, make of the thing in contest, to an indifferent person who binds himself to restore it, when the issue is decided, to the party to whom it is adjudged to belong.
The depository in this case is called the sequestrator.

Art. 37. A sequestration may be not gratuitous and then it is rather a contract of hiring than of deposit.

Art. 38. When it is gratuitous, it is a real contract of deposit, subject to all the rules which apply to that contract, save the differences hereafter explained.

Art. 39. A sequestration has this difference from a deposit, that it may have for its object, not only moveables and slaves but also real property.

Art. 40. The depository under this title, is not to restore the thing deposited, till after the decision of the suit, and then he must restore it to the party to whom it is adjudged.

Art. 41. He cannot even till then exonorate himself from the care of the thing sequestered in his hands, unless for some cause rendering it indispensable that he resign his trust.
In that case he can deliver up the thing only to a person agreed upon by the parties concerned and in case they do not agree, he must cite them to have a new sequestrator appointed.

 

SECTION III – OF THE JUDICIAL SEQUESTRATION OR DEPOSIT

Art. 42. The judicial deposit is that which is made in consequence of an order or judgement rendered by a judge of a competent jurisdiction, to wit:
1st, With respect to moveables or immoveables seized from a debtor;
2d, With respect to immoveable property or to a thing moveable, the property or possession of which is in litigation between two or more persons
3d, With respect to the things which a debtor tenders for his discharge.

Art. 43. The appointment of a judicial guardian produces between the person seizing and the guardian, reciprocal obligations. The guardian must use, for the preservation of the effects seized, the care of a prudent father of a family, he must produce them either for the discharge of the person who has seized them for the sale, or to the person against whom the execution was levied, in case the seizure be replevied.
The obligation of the party that has seized the property consists in paying to the guardian his legal fees.

Art. 44. A judicial sequestration is granted either to a person agreed upon by the parties or to a person appointed ex officio by the judge, if there is no public officer appointed by law for that purpose.
In any case the person to whom the thing is entrusted is subject to all the obligations incident to the conventional sequestration.

SECTION III - DES OBLIGATIONS DE CELUI PAR QUI LE DÉPÔT A ÉTÉ FAIT

Art. 28. Celui qui a fait le dépôt, est tenu de rembourser au dépositaire les avances qu'il a faites pour la conservation de la chose, et de l'indemniser généralement de tout ce que lui a couté le dépôt.
Il est même tenu d'indemniser le dépositaire des pertes que peut lui avoir causée la chose déposée.
Le dépositaire peut retenir le dépôt pour la restitution des avances et indeminités qui lui sont dues par le propriétaire.

 

SECTION IV - DU DÉPÔT NÉCESSAIRE

Art. 29. Le dépôt nécessaire, est celui qui a été forcé par quelque accident, tel qu'un incendie, une ruine, un pillage, un naufrage, ou autre événement imprévu.
La déclaration sur serment, ou affirmation d'un seul témoin compétent et digne de foi, peut suffire pour la preuve d'un dépôt nécessaire; même lorsque l'objet du dépôt est d'une valeur au-dessus de cinq cents piastres.

Art. 30. L'hôtelier est responsable, comme dépositaire, des effets apportés par le voyageur qui loge chez lui; le dépôt de ces sortes d'effets est regardé comme un dépôt nécessaire.

Art. 31. L'hôtelier est responsable des effets apportés par le voyageur: encore qu'ils n'ayent point été remis à sa garde personnelle.

Art. 32. Il est responsable du vol fait, ou du dommage apporté aux effets du voyageur, soit que le vol ait été fait, ou que le dommage ait été causé par ses domestiques et préposés, ou par des étrangers allant et venant dans l'hôtellerie.

Art. 33. Il n'est pas responsable des vols faits avec force armée, ou avec effraction extérieure, ou autre force majeure.

Art. 34. La déclaration sous serment, ou affirmation d'un seul témoin compétent et digne de foi, peut être admise comme preuve suffisante, relativement aux dépôts d'hôtellerie: même lorsque la valeur de la chose déposée excède cinq cents piastres; mais le juge ne doit admettre ce genre de preuve, en ce cas, qu'avec circonspection, suivant les circonstances du fait, et l'état des personnes.

 

CHAPITRE III - DU SÉQUESTRE

 

SECTION I - DE SES DIVERSES ESPÈCES

Art. 35. Le séquestre est, ou conventionnel, ou ordonné par le juge.

 

SECTION II - DU SÉQUESTRE CONVENTIONNEL

Art. 36. Le séquestre est une espèce de dépôt, que deux ou plusieurs personnes qui ont contestation sur une chose, font de cette chose contengieuse à un tiers qui s'oblige de la rendre, après la contestation terminée, à celle d'entre elles à laquelle elle est jugée appartenir.
Le dépositaire, en ce cas, s'appelle séquestre.

Art. 37. Le séquestre peut n'être pas gratuit, et alors c'est plutôt un contrat de louage que de dépôt.

Art. 38. Lorsqu'il est gratuit, il est un véritable contrat de dépôt, soumis à toutes les règles qui concernent ce contrat, sauf les différences ci-après expliquées.

Art. 39. Le séquestre, à la différence du dépôt, peut avoir pour objet, non-seulement des meubles, mais encore des immeubles.

Art. 40. Le dépositaire, à ce titre, ne doit restituer la chose déposée, qu'après la décision de la contestation, et à celui auquel elle a été adjugée.

Art. 41. Il ne peut pas, même se décharger plutôt de la garde de la chose séquestrée entre ses mains, si ce n'est pour une cause qui rende cette décharge indispensable.
Dans ce cas, il ne peut remettre la chose qu'à la personne dont sont convenues les parties intéressées: faute par elles de s'accorder, il doit les citer pour voir nommer un nouveau séquestre.

 

SECTION III - DU SÉQUESTRE, OU DÉPÔT JUDICIAIRE

Art. 42. Le dépôt judiciare, est celui qui est fait par suite d'une ordonnance du juge qui peut l'ordonner:
1°. A l'égard des meubles et immeubles saisis sur un débiteur;
2°. D'un immeuble, ou d'une chose mobilière, dont la propriété, ou la possession est litigieuse entre deux ou plusieurs personnes;
3°. Des choses qu'un débiteur offre pour sa libération.

Art. 43. L'établissement d'un gardien judiciaire, produit entre le saisissant et le gardien des obligations réciproques; le gardien doit apporter, pour la conservation des effets saisis, les soins d'un bon père de famille;
Il doit les représenter, soit à la décharge du saisissant, pour la vente, soit à la partie contre laquelle les exécutions ont été faites, en cas de mainlevée de la saisie.
L'obligation du saisissant, consiste à payer au gardien le salaire fixé par la loi.

Art. 44. Le séquestre judiciaire est donné, soit à une personne, dont les parties intéressées sont convenues entre elles, soit à une personne nommée d'office par le juge, s'il n'y a point d'officier nommé, par la loi, à cet effet.
Dans tous les cas, celui auquel la chose a été confiée, est soumis à toutes obligations qu'emporte séquestre conventionnel.




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