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TITLE XXI - OF THE TITLE BY JUDGMENT OR SEIZURE

Art. 1. The seizure or forced sale of the goods and chattels of a debtor transfers the property of the thing seized to the purchasee or vendee thereof. Such sales are made either by virtue of a judgment of or an executory act, confirmed by the judge. Such seizures and sales are made according to certain rules and formalities provided by special laws.

Art. 2. All species of property may be seized on execution, moveables as well as immoveables, without any exception and whether the immoveable estate be or be not a sugar establishment.

Art. 3. The sale or adjudication after seizure, cannot be made, until the things seized have been appraised by appraisers appointed by the parties respectively. The said appraisers shall be sworn, and in case the defendant should refuse to name an appraiser, such nomination shall be made by the sheriff or by the judge who shall make the sale.
The things seized shall be exposed to sale at auction and adjudged, after the delays and in the manner provided by the particular regulations made and provided for that subject.

Art. 4. The debtor alone is liable to seizure and execution. The creditors may nevertheless proceed against a third person having possession of the immoveable property mortgaged for their debt, in the manner provided by the title of privileges and mortgages.

Art. 5. A seizure on execution may be made on a person having a full property and likewise on one having only the right of enjoyment or the usufruct of the thing.

Art. 6. The undivided share belonging to a co-heir in a succession, cannot be seized on execution, but the creditors have the right to demand a partition of the estate between the co-heirs.

Art. 7. No seizure can be made on a widow in community or on the heir, until after having caused to be declared executory against them, the title executed by the deceased or by the husband.

Ths. URQUHART, Speaker of the House of Representatives
J. POYDRAS, President of the Legislative Conncil

Approved March 31st, 1808

William C.C. CLAIBORNE, Governor of the Territory of Orleans

TITRE XXI - DU TITRE PAR JUGEMENT, OU PAR SAISIE OU ADJUDICATION

Art. 1. La saisie, ou vente forcée des biens d'un débiteur, en transfère la propriété à l'acquéreur ou adjudicataire.
Cette vente se fait, soit en vertu de jugement, soit en vertu d'un acte authentique et exécutoire, revêtu de l'ordonnance du juge.
Cette saisie et cette vente se font d'après certaines règles et formalités qui sont déterminées par des lois spéciales.

Art. 2. On peut saisir, exécuter tous les biens meubles, immeubles, et esclaves du débiteur, sans exception, quelque soit la nature de la culture des immeubles, et soit qu'ils soient établis en sucrerie ou autrement.
Mais on ne peut saisir les immeubles et les esclaves, qu'après discussion du mobilier.         

Art. 3. La vente ou adjudication sur saisie, doit se faire après estimation des biens saisis, par deux appréciateurs choisis respectivement par le demandeur et le défendeur, et dûment assermentés, et dans le cas où le défendeur se refuserait à nommer son appréciateur, il sera nommé par le shérif, ou par le juge qui fera la vente.
Les criées et adjudications se feront dans les délais et de la manière prescrite aux règlemens particuliers, faits à cet égard.         

Art. 4. La saisie ou exécution, ne peut être faite que sur le débiteur.
Néanmoins, le créancier peut  procéder contre le tiers détenteur de l'immeuble hypothéqué à la dette, ainsi qu'il est expliqué au titre des priviléges et hypothèques.         

Art. 5. La saisie exécution peut être faite sur celui qui a la pleine propriété, et sur celui qui n'a que la nue propriété ou l'usufruit, chacun selon son droit.         

Art. 6. On ne peut pas saisir exécuter la part indivise d'un co-héritier dans les immeubles de la succession, sauf au créancier à provoquer le partage ou la licitation du chef de son débiteur.         

Art. 7. On ne peut saisir sur l'héritier, ou sur la veuve commune, qu'après avoir fait déclarer exécutoire contre eux, le titre émané du défunt ou du mari. 

Ths. URQUHART, Orateur de la Chambre des Représentans
J. POYDRAS, Président du Conseil Législatif 

Approuvé le 31 Mars 1808 

GUILLAUME C. C. CLAIBORNE, Gouverneur du Territoire d'Orléans




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